Musée Yves Brayer - Salle-2 © MYB
Ils sont huit, comme les Fauves :
- Maurice Brianchon (1899-1979)
- Christian Caillard (1899-1985)
- Jules Cavailles (1901-1977)
- Raymond Legeult (1898-1971)
- Roger Limouse (1894-1989)
- Roland Oudot (1897-1981)
- André Planson (1898-1981)
- Constantin Terechkovitch (1902-1978)
Ils sont regroupés par Gisèle d’Assailly, dans son livre paru en 1949, sous un vocable dont ils discutèrent ensemble pendant des mois et sous lequel ils sont entrés dans l’histoire de la peinture française.
La camaraderie, née de leurs liens de travail, les affinités de tempérament, par ailleurs si divers, et leur forte parenté spirituelle les unissent.
Brianchon, Legueult, Oudot ont eu les mêmes maîtres à l’École des Arts Décoratifs. Comme jadis Bonnard et Vuillard, Brianchon et Legueult ont partagé un temps le même atelier, collaboré à des décors pour l’Opéra de Paris que dirige Jacques Rouché. Lauréats du Prix Blumenthal ou du Prix des Vikings, ils exposent dans les mêmes salons (Automne, Indépendants, Tuileries), les mêmes galeries (Portique, Carmine, Bernier, Dubourg, Charpentier, Elysées, Louis Carré, André Weil), ont le soutien des mêmes critiques d’art (Claude Roger-Marx, George Besson, Jean Bouret, Jean Cassou, Marcel Zahar, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Hilaire, Raymond Charmet, Waldemar-George) et se retrouveront professeurs à l’École des Arts Décoratifs d’où ils sont sortis.
Reconnus, au milieu des années soixante, par des critiques et historiens comme essentiels pour la vie de la peinture moderne en France, ces peintres du bonheur célèbrent la vie simple, la nature dans la continuité de la tradition.
Soucieux de dépasser les violences du Fauvisme et les rigueurs du Cubisme, ils rejettent l’académisme des Beaux-Arts et l’emprise de l’avant-garde.
Tous partagent le goût de l’évasion, de la couleur comme instigatrice du désir de peindre. L’exaltation, la ferveur du peintre épris de la nature conduisent à des métamorphoses féériques.
Enfin, dépositaires de toutes les richesses picturales qui les ont précédés, ils ont à leur tour donné naissance à une peinture au fort pouvoir d’attraction et de délectation. Dans le respect des maîtres et la connaissance du métier, ils transposent la sensation immédiate du réel en un lyrisme pictural. Une peinture régie par l’équilibre, l’harmonie des formes et des couleurs, la lisibilité d’une composition au pouvoir musical pour un réalisme poétique dans un absolu pictural.
- Maurice Brianchon (1899-1979)
- Christian Caillard (1899-1985)
- Jules Cavailles (1901-1977)
- Raymond Legeult (1898-1971)
- Roger Limouse (1894-1989)
- Roland Oudot (1897-1981)
- André Planson (1898-1981)
- Constantin Terechkovitch (1902-1978)
Ils sont regroupés par Gisèle d’Assailly, dans son livre paru en 1949, sous un vocable dont ils discutèrent ensemble pendant des mois et sous lequel ils sont entrés dans l’histoire de la peinture française.
La camaraderie, née de leurs liens de travail, les affinités de tempérament, par ailleurs si divers, et leur forte parenté spirituelle les unissent.
Brianchon, Legueult, Oudot ont eu les mêmes maîtres à l’École des Arts Décoratifs. Comme jadis Bonnard et Vuillard, Brianchon et Legueult ont partagé un temps le même atelier, collaboré à des décors pour l’Opéra de Paris que dirige Jacques Rouché. Lauréats du Prix Blumenthal ou du Prix des Vikings, ils exposent dans les mêmes salons (Automne, Indépendants, Tuileries), les mêmes galeries (Portique, Carmine, Bernier, Dubourg, Charpentier, Elysées, Louis Carré, André Weil), ont le soutien des mêmes critiques d’art (Claude Roger-Marx, George Besson, Jean Bouret, Jean Cassou, Marcel Zahar, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Hilaire, Raymond Charmet, Waldemar-George) et se retrouveront professeurs à l’École des Arts Décoratifs d’où ils sont sortis.
Reconnus, au milieu des années soixante, par des critiques et historiens comme essentiels pour la vie de la peinture moderne en France, ces peintres du bonheur célèbrent la vie simple, la nature dans la continuité de la tradition.
Soucieux de dépasser les violences du Fauvisme et les rigueurs du Cubisme, ils rejettent l’académisme des Beaux-Arts et l’emprise de l’avant-garde.
Tous partagent le goût de l’évasion, de la couleur comme instigatrice du désir de peindre. L’exaltation, la ferveur du peintre épris de la nature conduisent à des métamorphoses féériques.
Enfin, dépositaires de toutes les richesses picturales qui les ont précédés, ils ont à leur tour donné naissance à une peinture au fort pouvoir d’attraction et de délectation. Dans le respect des maîtres et la connaissance du métier, ils transposent la sensation immédiate du réel en un lyrisme pictural. Une peinture régie par l’équilibre, l’harmonie des formes et des couleurs, la lisibilité d’une composition au pouvoir musical pour un réalisme poétique dans un absolu pictural.
Constantin TERECHKOVITCH - La terrasse à Saint-Tropez, 1941
André PLANSON - La neige à La Ferté-sous-Jouarre, circa 1929
Roland OUDOT - Campo Santa Margherita, Venise 1961
Roger LIMOUSE - Marchande d'étoffes à Tananarive, 1975
Raymond LEGEULT - Andrée accoudée, 1941
Jules CAVAILLES, Albi sous la neige, 1943
Christian CAILLARD - Nature morte aux harmonies oranges, 1976
Maurice BRIANCHON - Nu accoudé, 1948
Info+
Musée Yves Brayer
Place Francois de Herain
13520 Les Baux de Provence
Téléphone : 04 90 54 36 99
Ré-ouverture du musée le 19 mai 2021
Informations covid 19
En application des consignes de déconfinement et pour la sécurité des visiteurs le musée se doit d’appliquer les règles suivantes, merci de les respecter :
- port du masque obligatoire dans le musée
- le nombre de visiteurs dans le musée est limité à 30
- l’accès gratuit aux fresques du rdc est suspendu
Horaires :
Tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30
De Octobre à Mars : de 11h à 12h30 et de 14h à 17h00, fermé le mardi
Fermeture annuelle : Janvier, Février et début Mars
Sites partenaires
www.lesbauxdeprovence.com
www.chateau-baux-provence.com
www.carrieres-lumieres.com
Serge Lifar et Yves Brayer à l'Opéra
Place Francois de Herain
13520 Les Baux de Provence
Téléphone : 04 90 54 36 99
Ré-ouverture du musée le 19 mai 2021
Informations covid 19
En application des consignes de déconfinement et pour la sécurité des visiteurs le musée se doit d’appliquer les règles suivantes, merci de les respecter :
- port du masque obligatoire dans le musée
- le nombre de visiteurs dans le musée est limité à 30
- l’accès gratuit aux fresques du rdc est suspendu
Horaires :
Tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30
De Octobre à Mars : de 11h à 12h30 et de 14h à 17h00, fermé le mardi
Fermeture annuelle : Janvier, Février et début Mars
Sites partenaires
www.lesbauxdeprovence.com
www.chateau-baux-provence.com
www.carrieres-lumieres.com
Serge Lifar et Yves Brayer à l'Opéra